L’histoire de la commune est récente. En effet, la commune DES ACHARDS est le rassemblement de deux communes : LA MOTHE-ACHARD et LA CHAPELLE-ACHARD.

La commune des ACHARDS a donc été créée au 01 janvier 2017

 

 

COMMUNE DÉLÉGUÉE DE LA MOTHE-ACHARD

Avant la fusion, la commune de La Mothe-Achard comptait plus de 3000 habitants. Par sa superficie, elle était la plus petite du Pays des Achards (832 hectares). Cette entité très dynamique grâce aux commerces, entreprises et associations, a bénéficié de l'attractivité de la zone industrielle des Achards.

 

 

COMMUNE DÉLÉGUÉE DE LA CHAPELLE-ACHARD

La population de La Chapelle-Achard a commencé à progresser de manière significative à partir de 1975. Au nombre de 1000 à l’aube du troisième millénaire, le nombre d’habitants a connu une augmentation spectaculaire d’environ 80 % en 10 ans, ce qui fait de cette commune la deuxième de Vendée en matière de développement démographique.

Ce fort développement s’explique par sa proximité avec les Sables d’Olonne et la Roche sur Yon, le dynamisme donné par la zone industrielle des Achards, ainsi que par la politique de prix raisonnables des terrains menée par la municipalité.

 

ÉTYMOLOGIE

 

LA MOTHE-ACHARD

Il existe deux versions:

  1. La commune tient son nom du seigneur féodal Mathieu Achard, originaire de Normandie qui, au IXè siècle, a batî un plessis sur une butte. Ce plessis est devenu par la suite château-fort au XIè et XIIIè siècles.

  2. L’origine peut aussi provenir de son tout premier seigneur : « Acardus de Mota ». Il a dû élever une motte castrale vers 1090. « Acardus » deviendra Achard, tandis que « mota » fait référence aux mottes féodales : une butte de terre sur laquelle est élevée une fortification en bois.

La commune prendra définitivement le nom de MOTHE ACHARD au XIXème siècle.

 

LA CHAPELLE-ACHARD

Le nom de La Chapelle-Achard proviendrait d’un membre de la famille du seigneur Achard de la Mota qui installa un centre religieux sous le nom de CAPELLA ACHARDI et fit édifier une chapelle à l’emplacement de l’église actuelle, au environ de 1235. CAPELLA ACHARDI est mentionné dans une charte cartulaire de Ste Croix de talmont en 1218.

La Chapelle Achard avait pris le nom de CAPELLA ACHARDI

 

L’HISTOIRE DES ACHARDS

Le site des Achards a dû être peuplé au Néolithique si l’on en croit de nombreuses haches polies découvertes au Plessis Gatineau, la Renollière, la Secondinière mais aussi l’auzaire.

 

La période gauloise nous a laissé les traces du chemin des Poissonniers qui traversaient la commune en passant par la Barre. De la même période dateraient les souterrains refuges repérés à la Méronnière et devant l’Eglise de La Chapelle-Achard.

 

Les temps romains n’ont laissé comme vestiges que ceux de la voie Bélesbat-Déas (voie allant de St Vincent sur Jard à St Philbert de Grand Lieu) passant à 700 mètres à l’Est du bourg de la Chapelle en direction de La Mothe-Achard. Un camp romain a par ailleurs existé aux abords de cette voie. Il se situe prés du village de L’Auzaire. Dans le même secteur, au Champ de la Pointe, prés de la voie ferrée et sur le passage de la voie Bélesbat-Déas, de nombreux vestiges ont été découverts, témoignant de la présence d’un établissement où était fabriquées de poteries, des tuiles à rebords. Des scories témoignent aussi qu’au même endroit il y avait une forge.

 

Au XIè siècle il y avait 3 églises : 2 pour La Mothe-Achard, Saint-Jacques et la chapelle du château, et Ste Marie qui devint prieuré au XIIIè. A la même époque, il y avait une maladrie (hôpital pour lépreux) de fondation royale. Sainte Marie a probablement été incendiée pendant les guerres de religion. L’église Saint-Jacques fût épargnée de l’incendie de 1794, pendant les guerres de Vendée où elle servait de dépôt de munitions et d’écurie. Menaçant de s’écrouler en 1898, elle fût démolie, puis reconstruite quelques années plus tard.

Pour la Chapelle Achard, c’est au 11ème que la première Chapelle est construite, elle sera consacrée à Notre Dame. Le chœur actuel est celui de l’église d’origine, il est construit en appareil régulier de pierres de taille, il est voûté en cul de four et éclairé par 5 petites fenêtres à arc cintré. Au XVI éme siècle, des documents indiquent que les protestants ont incendié l’église en 1568. La plupart des nobles de la région ayant embrassé le Calvinisme. La nef sera alors reconstruite au début du XVI. En 1894 l’architecte Libaudière fait placer de lourds contreforts pour soutenir les murs qui cèdent sous la pression des voûtes.

A La Mothe Achard, le premier plessis (château entouré d’une palissade en bois) au IXè a été remplacé aux siècles suivants par un château fort en pierre, avec murailles et tours fortifiées. Au XIVè siècle, la famille Achard s’étant éteinte, l’héritage est revenu au petit fils du châtelain, le célèbre Gilles de Rais, maréchal de France et compagnon d Jeanne d’Arc, il sera pendu et brûlé à Nantes en 1440. En 1420, le château a été démoli par les troupes royales de Charles VI.

En 1773, la famille de Brandois a fait construire l’actuel Vieux Château sur l’emplacement du château fort démantelé en 1420.

 

La Révolution au pays des Achards : Comme dans la plupart des communes vendéennes, la population a bien accueilli les réformes sociales de la révolution mais n’accepte pas les idées antireligieuses. Les habitants de La Chapelle-Achard se joignent aux insurgés sous le commandement de Jacque Robert de la Voyrie, Seigneur de la Grassière, et ne déposent les armes qu’en 1796, lorsque le Général Hoche assurera la liberté de culte.

Le bourg de La Mothe-Achard est incendié par les Colonnes Infernales de Turreau. Après leur passage, il ne reste pas plus de 150 habitants dans le bourg. Seuls l’église Saint-Jacques et château, qui servaient pour les garnisons, ont été épargnés.

Le seul combat notoire sur le territoire a lieu au point de la Grassière, le 07 avril 1793, le Général Républicain Boulard y força les retranchements des insurgés et s’ouvrit la route de La Mothe-Achard.

Durant toute la période révolutionnaire, La Chapelle-Achard prendra le nom de BELLE CHASSE.

 

Le 19ème siècle est la période du défrichement de landes et de la construction de nouvelles fermes sur La Chapelle-Achard, et une période de réel essor commercial pour La Mothe-Achard après l’achèvement de la route Saumur - Les Sables d’Olonne en 1525 (après la route Nantes-les Sables d’Olonne en 1750) ainsi que la construction de la gare et l’arrivée du train en 1866.

A cette même époque, un vaste marché à bestiaux a été aménagé sur l’actuelle place de l’Hôtel de Ville de La Mothe-Achard. D’autres espaces étaient réservés aux porcs et aux volailles. Les foires mensuelles, le premier jeudi du mois, comme aujourd’hui, étaient réputées bien au-delà des limites du canton.

Les halles et les nombreux magasins, les hôtels et les nombreux cafés (dont certains ouvraient uniquement les jours de foire) étaient le reflet d’une activité commerciale importante. L’artisanat était varié et florissant : forgerons, menuisiers, maçons, teinturiers, modistes sans oublier la minoterie des essais.

Compte tenu de la superficie importante de la commune de La Chapelle-Achard, de nombreux habitants se trouvaient éloignés de 6 à 8 Kms du centre bourg. C’est pourquoi ils obtinrent en 1847 la formation d’une nouvelle paroisse : Saint Mathurin. Le 22 mars 1873, la scission devint complète par l’érection de la nouvelle commune : la moitié de l’ancien territoire de La Chapelle-Achard lui était enlevée, avec environ la moitié de ses habitants qui comptait environ 1114 âmes en 1848.

En 1911, le cimetière de La Chapelle-Achard est transféré de la place entourant l’église à son emplacement actuel ainsi qu’une croix hosannière datant du XV. Cette dernière est placée à la croisée de la route de Ste Flaive et de la route de la Boule, et sera restaurée lors de sa reconstruction. Cette croix est caractérisée par un soubassement à 4 degrés, d’un pupitre et de quatre arcs tréflés de son soc. Dans le cimetière on peut retrouver la tombe de l’Abbé Amiaud qui fut demandé comme confesseur par Charrette au moment de sa mort.

Avec 46 soldats tombés pour la France, la folie meurtrière des hommes n’a pas épargné la commune lors de la Première Guerre mondiale.

 

LE BLASON DE LA MOTHE-ACHARD

Le blason a été créé par le Frère Buton après la 2e Guerre Mondiale d’après les armoiries des seigneurs Achard : Un lion d’argent sur fond bleu traversé par une double barre horizontale rouge. Elles sont encadrées de 4 haches d’armes tournées vers le haut et surmontées d’une couronne. Le fond azur indique la justice, l’argent représente l’espérance et la pureté, les gueules de lions symbolisent la force et la loyauté. Quant à la couronne qui surmonte le blason, elle confirme la présence d’un bourg fortifié et d’un château fort.

Le cri de guerre « Achard Hache ! » que porte le blason de la commune se réfère à un des seigneurs Achard qui a combattu contre les Sarrasins à Poitiers au VIIIè siècle.

La devise « Ex virtute nobilitas » : « La noblesse par la vertu » c’est le courage qui donne de la noblesse.

Carte-postale-la-mothe

rue-de-l'eglise-la-chapelle

jour de marche

Vue-generale-la-chapelle

carte-postale

Ecole-d'agriculture

Blason la mothe-achard