Le Marché des Halles

Les Halles (La Mothe-Achard)

Les premières halles en bois, ont été construites sous le Premier Empire, en 1804. Elles ont brûlé plusieurs fois, ont été rénovées, puis remplacées par les nouvelles halles en 1924. Ce petit pavillon a été construit par Joseph Libaudière, architecte qui a également construit l’église actuelle de la Mothe-Achard.

Les halles sont ornées du blason de La Mothe Achard. Cette composition en céramique porte les initiales (FP) du maire de l’époque François Poissonnet, un passionné de pierres taillées qui possédait une collection importante aujourd’hui conservée à la Roche sur Yon. Elle porte aussi les initiales JL, celles de l’architecte Libaudière.

Au-dessus du blason, le cercle dessiné rappelle l’existence d’une petite horloge.

Le clocheton au-dessus sonnait pour indiquer l’ouverture du marché (les ventes ne pouvaient pas commencer avant que la cloche n’ait sonné). La cloche ici présente est récente, la cloche originelle ayant été prise pendant la Première Guerre Mondiale pour être fondue.

 

Église Notre-Dame (La Chapelle-Achard)

C'est au XI° siècle que la première Chapelle est érigée, elle sera consacrée à Notre-Dame. Le chœur actuel  et la sacristie sont ceux de l'église d'origine. Le cœur est construit en appareil régulier de pierres de taille, il est voûté en cul de four et éclairé par 5 petites fenêtres à arc cintré.

Les protestants ont incendié l'église en 1568. La nef sera reconstruite au début du XVII. En 1894, l'architecte Libaudière fait placer de lourds contreforts pour soutenir les murs qui cèdent sous la pression des voûtes.

 

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L’église Saint-Jacques (La Mothe-Achard)

L’église Saint Jacques actuelle est la troisième église de La Mothe-Achard. Sa construction a commencé en 1898. Elle a été bâtie dans un style néo-gothique avec des pierres de Luçon et de Charente. Les pierres de l’ancienne église ont été réutilisées dans le chœur et la façade. La flèche culmine à plus de 50 mètres.

L’église porte le nom de Saint Jacques car elle était située sur le chemin de St Jacques de Compostelle.

A l’intérieur, au-dessus du chœur, on peut voir trois vitraux représentant trois faits de la vie de Saint Jacques.

On trouve aussi trois statues en bois polychrome du XVIII siècle : la statue de Saint Jacques le Majeur, représentant St Jacques de Compostelle, celle de Saint Pierre et celle de Saint Paul. Les trois statues sont inscrites à l’inventaire.

On y trouve également deux tableaux peints par Bougenier en 1837, l’un représente le Martyre de Saint Sébastien et l’autre représente la Vierge du Rosaire. Ils proviennent de l’ancienne église où ils étaient enchâssés dans des retables de l’autel. Les deux tableaux sont inscrits et ont été restaurés en 1997.

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La croix hosannière (La Chapelle-Achard)

Edifiées généralement au milieu des cimetières, les croix hosannières voyaient chaque dimanche des Rameaux, les fidèles se rassembler autour d'elles pour, un rameau bénit à la main, écouter la lecture d'un passage de la Passion puis chanter l'Hosanna des Rameaux.

La croix de La Chapelle-Achard est la plus imposante du Pays des Achards avec ses 6,80 mètres de haut, son socle de 4 marches, sa tablette liturgique et sa colonne ronde formée de moellons collés. L’ensemble de la croix a été déplacé pendant la mission de 1912 aux abords de la route de Ste Flaive non loin du cimetière actuel. Auparavant, elle était placée dans le cimetière qui entourait l’église.Elle est visible à l'angle de la rue de la Croix et de la route de la Boule.

 

 

Le lavoir (La Chapelle-Achard)

En plein centre, à proximité de la rue principale et non loin de la petite église romane, un ancien lavoir restauré dans un environnement fleuri et agréable rappelle le temps où les Chapelaises se rassemblaient au bord de la rivière pour le lavage du linge.

Des tables de pique-nique vous y tendent leurs bancs pour une halte agréable.

 

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 Le Vieux Château (La Mothe-Achard)

Le premier château du IXe siècle, fortifié par la suite aux XIè et XIIè a été démoli en 1420.

A son emplacement, la famille de Brandois a fait construire l’actuel Vieux Château en 1773.

Après la Révolution, le château qui avait été confisqué et vendu comme bien national est revenu à la famille Foucher de Brandois.

En 1868, Paul Foucher, baron de Brandois (1832-1887), a fait construire un autre château à La Forêt. En 1908, Olivier de Brandois, maire de La Mothe-Achard, a dû vendre le château du bourg devenu « Vieux Château ». M. Erieau d’Aizenay, le nouveau propriétaire, en a supprimé le 2ème étage en 1912.

Les écuries du château sont d’abord devenues la salle de patronage (théâtre), avant de devenir une imprimerie. Elles ont conservé les formes des portes permettant aux chevaux de passer, gardant ainsi leur âme.

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Le lavoir (La Mothe-Achard)

Ce lavoir est considéré comme enclave puisqu’il appartient à la commune de La Mothe-Achard, mais se trouve géographiquement sur celle de St Georges de Pointindoux.

Construit en 1866, le lavoir était réservé aux habitants de la Mothe-Achard. Les femmes du bourg pouvaient s’y rendre pour laver leur linge, mais aussi pour discuter des événements de la commune. Ce lavoir possède 5 travées qui pouvaient chacune accueillir 5 laveuses. Chaque bassin avait son utilité, certains pour les couleurs, d'autres pour les seconds lavages... Certaines femmes étaient rémunérées pour cette activité. On appelait les laveuses les lavandières mais aussi les bavasses.

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Le domaine de Brandois (La Mothe-Achard)

En 1869 Jean FOUCHER, Baron DE BRANDOIS entame la construction du Château de La Forêt, au cœur d’un domaine de 22 hectares.

Le château de La Forêt est resté une demeure privée jusqu’en 1922. En 1921, l’ensemble du Domaine est légué à l’Institution des Frères de Saint Gabriel par la famille ERIAU, second propriétaire.

Les Frères de Saint Gabriel vont créer l’Ecole d’agriculture. La réputation de l’école dépasse les frontières du département et de la région.

En 1949, la première Maison familiale de garçons du département ouvre ses portes dans le domaine.

L’école déménage à La Roche-sur-Yon en 1966 (Les Etablières).

En 1968, le Domaine est acquis par le Centre de Promotion Sociale qui y implante un établissement consacré à la formation générale et professionnelle des adultes.

En 2005, le domaine devient une propriété privée et un hôtel haut de gamme y est ouvert par la suite.

Le Plessy d’Arlanges (La Mothe-Achard)

Ce site était déjà habité sous la Gaule romaine : c’était un fort gaulois rebelle au pouvoir romain, installé au camp de La Chapelle-Achard.

Le premier châtelain, mentionné dans les sources en 1180, serait Acardus LANDRY. Plusieurs familles se sont succédées au château : POITEVIN, DE LEZARDIERE... Une des propriétaires, Suzanne, DE LEZARDIERE, mariée avec Jacques Louis de la ROCHEFOUCAULD-BAYERS, fût guillotinée à l’âge de 68 ans. Ses descendants ont aussi également soutenu les insurgés vendéens. C’est pour cette raison que le premier château du Plessis a été pillé et brûlé au cours des Guerres de Vendée et réparé en partie début du XIXè siècle.

Le Plessis-Landry a été vendu en 1827 au marquis Eugène d’ARLANGES qui a reconstruit le château en 1845. Son épouse, Julie Nathalie Morisson de la Bassetière, a fondé l’école des garçons Ste Marie en 1883 à la Mothe-Achard. Leur fille, Adèle Noémie Julie d’ARLANGES, a contribué à la construction de l'école des filles en 1896 et de la nouvelle église en 1898.  A sa mort, en 1911, le château a été vendu à la famille MORISSON DE LA BASSETIERE. Antoine de la BASSETIERE (1897-1965) fut maire de La Mothe-Achard de 1932 à 1959.

En 1999, le château a été acheté par la famille LE CLERC, qui a aménagé un gîte rural de haut de gamme dans les dépendances en 2005.

 

Pierre des annonces (La Chapelle-Achard)

Elle est située à gauche de la porte latérale (porte qui a été obstruée en 1958 ). Cette pierre dispose d’une marche sur sa face intérieure, cette dernière permettait au garde champêtre de proclamer les avis et annonces à la sortie de la messe dominicale. Cette pierre a cessé d’être utilisée en 1958 le garde champêtre se plaçant en haut des marches principale de l’église. Cette coutume a cessé vers 1967.

Les belles demeures de la commune

La « Touche de Villeneuve », près de Ricordeau, est l’une des plus anciennes habitations de la commune. Richard Surineau y est mentionné en 1526. Maitre Jean Dorion, procureur de la Baronnie de Brandois, y meurt en 1775. La Touche fut ensuite la demeure de la famille Lansier, François-Alexandre Lansier né en 1761, était médecin, maire de La Mothe-Achard pendant la Révolution, puis maire de La Roche sur Yon où il y reçut l’Empereur Napoléon 1er en 1808. La même année, il épousa Marie-Anne Dorion petite fille de Jean Dorion. Il est mort dans sa propriété de la Touche en 1821.

« Bellevue » maison de maître construite en 1870 par Auguste Lansier se situe entre la route de la Gare et la rue qui mène au foyer-logement Béthanie.

« Villeneuve » est une autre maison de maître construite au XIXè siècle, route de la Gare.

Une maison noble de 1812 située rue Victor Hugo, appartint à la famille de Gazeau du Plessis-Gâtineau de La Chapelle-Achard, puis à Maître Raguet, notaire.

Les personnalités

 

Benjamin Rabier est un célèbre illustrateur français : il a entre-autres crée Gédéon le Canard, et la fameuse « Vache qui Rit« . Né à la Roche sur Yon, il rendait souvent visite à ses grands-parents maternels, qui tenaient une auberge à la Mothe-Achard.

Armand Lansier (1842-1902) petit-fils de François, maire de La Mothe-Achard de 1870 à 1875 et de nouveau en 1887. Il fut pionnier de l’agriculture moderne et fondateur en Vendée, du Crédit Agricole Mutuel en 1901. Il est enterré à La Mothe-Achard avec de nombreux membres de sa famille.

Frère Henri Buton (1891-1991), fondateur et longtemps directeur de l’Ecole d’Agriculture de la Forêt qui dynamisa la vie agricole de la Vendée après la Première Guerre Mondiale.